En 2021, les volumes mondiaux de fret aérien ont dépassé les niveaux pré-pandémiques et les taux de fret ont battu des records. Un mouvement qui stimule les investissements des compagnies aériennes, des commissionnaires de transport... et des compagnies maritimes.
Le transport aérien figure en bonne place dans la liste des secteurs d’activité dont l’avenir sera profondément influencé par la pandémie de la Covid-19. En 2020, le secteur a été frappé de plein fouet par les restrictions de vols décidées pour tenter de limiter la circulation du virus. Ces restrictions ont prioritairement touché le trafic de passagers, mais elles ont aussi eu un impact sur le fret aérien, qui, avant la pandémie, voyageait à hauteur d’environ 60% dans les soutes des avions passagers.
Alors que les compagnies aériennes espéraient une reprise rapide en 2021, l’apparition de vagues épidémiques successives a contrarié ces projections. Les capacités restent inférieures aux niveaux pré-pandémiques. D’autre part, les compagnies doivent prendre en compte les changements d’habitude de la clientèle Affaires. Même dans un contexte post-pandémique, il apparaît que les réunions virtuelles remplaceront durablement une partie des déplacements. Les compagnies vont devoir revoir les fondamentaux sur lesquels était basé l’équilibre d’exploitation des vols mixtes, mais aussi reconsidérer leur stratégie en matière d’activité cargo.
POUR EN SAVOIR PLUS
Téléchargez le bilan 2021 du fret aérien :
AU SOMMAIRE
- Des volumes supérieurs aux niveaux d’avant-crise
- Un déficit persistant de capacités
- Un trafic international stimulé par la reprise aux États-Unis
- Une accalmie sur les prix attendue en 2022
- Un marché qui favorise les commandes d’avions et attire de nouveaux acteurs
