La pandémie de Covid-19 marquera encore l’année 2021 dans le transport routier de marchandises. Si la transition énergétique et la digitalisation constituent des enjeux majeurs, beaucoup de transporteurs devront avant tout se focaliser sur leur survie à court terme, tant le secteur a souffert en 2020.
On attend beaucoup de 2021. On attend d’abord un rebond de la demande de transport. L’accélération de la reprise économique mi-2021 devrait favoriser les échanges à l’intérieur de l’Union européenne et attiser la demande de transport de marchandises en Europe.
On attend aussi une validation des certitudes acquises en 2020 : l’économie du secteur doit réellement se verdir et plonger dans la digitalisation, qui s’est déjà fortement développée avec la pandémie.
Mais la crise saigne à blanc beaucoup de transporteurs qui manqueront à l’appel à la fin de l’année. L’IRU redoute une vague de faillites.
"La gestion de la crise du coronavirus continuera donc à fortement marquer le transport routier européen en 2021, avec un effet de ciseau entre le redémarrage de la demande et la contraction de l’offre. L’année sera douloureuse pour beaucoup de chargeurs, cataclysmique pour certains transporteurs et riche d’opportunités pour d’autres", souligne William Béguerie, expert Transport Routier pour Upply.
Retrouvez l’intégralité de son analyse dans le rapport d'Upply dédié aux perspectives du transport routier européen en 2021.
Au sommaire :
1. Une demande en forte hausse... à partir du 3è trimestre
2. Une offre de transport en danger
3. Une transition écologique irréversible
4. Une accélération de la digitalisation
5. L’enjeu du dernier kilomètre
6. Conclusion : 2021 ou l’effet de ciseaux
